Deux membres de la garde nationale malienne, une composante de l’armée, ainsi qu’un enfant, ont été tués mercredi matin à Goundam (80 km de Tombouctou) par des hommes armés. « Des hommes armés sont venus vers 05H00 (locales et GMT) par surprise, tirer violemment dans le camp de la garde de Goundam. Deux militaires et un enfant ont été tués », a déclaré une source militaire malienne jointe dans le nord. L’information a été confirmée par une source sécuritaire au sein de la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
« Les assaillants seraient venus de l’est. Ils étaient en voiture. Ils ont également enlevé un véhicule dans le camp des gardes », a indiqué cette source.
L’attaque n’a pas été revendiquée. Elle intervient au moment où la communauté internationale s’inquiète pour un « processus de paix en danger » dans le nord du Mali après la reprise des hostilités lundi entre les groupes progouvernementaux et la rébellion, qui a annoncé son intention de parapher l’accord d’Alger, près de deux mois après Bamako et ses alliés.
En janvier, des combattants jihadistes avaient lancé une série d’attaques dans le centre du Mali, tuant au moins 11 militaires maliens le 5 janvier lors de l’assaut d’une garnison à Nampala, près de la frontière mauritanienne.
L’attaque contre la garnison de Nampala avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), via l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.