Le journal espagnol El Mundo a épinglé le laboratoire canadien «Citizen Lab» pour son manque de transparence et de crédibilité dans son rapport sur l’affaire du logiciel espion Pegasus et sur la nouvelle affaire dite «Catalan-gate» qui induit une complicité avérée du laboratoire de Toronto avec les indépendantistes catalans.
Dans cette dernière affaire, Citizen Lab accuse sans la moindre preuve plausible, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez d’espionner les dirigeants indépendantistes catalans, comme il a accusé fortuitement le Maroc de faire usage du logiciel espion israélien «Pagasus» contre des opposants ou pour protéger ses intérêts.
Dans un entretien au journal espagnol El Mundo et publié le 2 avril , sous le titre: « La farce du Catalan-gate et la complicité de Citizen Lab », le professeur universitaire, José Javier Olivas souligne dans ses conclusions que le mouvement séparatiste catalan avait brandi le rapport de Citizen Lab pour faire pression sur le cabinet de Pedro Sanchez, tout en instrumentalisant la commission du Parlement européen chargée d’enquêter sur l’utilisation de Pegasus, et ce, dans l’espoir d’obtenir l’annulation des procès de 12 indépendantistes catalans, qui ont été condamnés à des peines de prison allant de 9 à 13 ans, pour «sédition».
«De nombreux universitaires ont demandé à Citizen Lab de fournir des informations sur ses recherches, mais le laboratoire canadien a refusé», a souligné José Javier Olivas, professeur à la London School of Economics, qui déplore le manque de fiabilité et de crédibilité chez cette instance canadienne.
Les analyses de ce professeur de sciences politiques, sont ainsi ouvertement critiques à l’endroit du Laboratoire «Citizen Lab» et son comportement suspicieux et peu ou pas du tout fiable, dans le traitement des deux affaires du logiciel espion Pegasus et de la «Catalan-Gate».