Les experts du tourisme des pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) achèvent ce 5 avril à Lomé (Togo) une séance de travail de trois jours, destinée à amender et actualiser les «nouveaux textes réglementaires des établissements d’hébergement touristique».
Cette réunion est préparatoire à une rencontre des ministres du Tourisme de cette Communauté programmée pour le 7 avril prochain dans la capitale togolaise.
Une nouvelle stratégie communautaire s’impose en matière de tourisme régional car les textes actuellement en vigueur ont plus d’une vingtaine années, expliquent des experts de la CEDEAO.
«L’industrie du tourisme contribue grandement à de nombreuses économies dans le monde et la demande d’hébergement touristique augmente. Cependant, cette augmentation s’accompagne de la nécessité d’une réglementation appropriée pour assurer la sécurité et le confort des touristes, ainsi que la durabilité de l’industrie», a souligné Anthony Luka Elumelu, Directeur du secteur privé de la commission de la CEDEAO.
Les établissements d’hébergement de l’espace CEDEAO, a-t-il rappelé, «étaient jusque-là guidés par le texte élaboré par le Secrétariat exécutif de l’organisation en 1999. Il est donc évident que ces textes ne répondent plus aux besoins d’une industrie qui a évolué».
Depuis 1999, de nouveaux types d’hébergement (chambres d’hôtes, les Airbnb, les éco-lodges, etc.) ont vu le jour dans l’espace de la CEDEAO, mais ils ne bénéficient d’aucun encadrement juridique. Un vide législatif qui constitue un potentiel manque à gagner pour les établissements touristiques, en cas de différend.