Un nouveau Gouvernement civil de transition a officiellement pris ses fonctions ce 5 avril à Mekele, capitale du Tigré, une étape cruciale pour le processus de paix dans cette région du Nord de l’Ethiopie.
Le précédent gouvernement régional du Tigré n’était pas reconnu par le gouvernement fédéral d’Addis-Ababa et était accusé de défiance envers le Premier Ministre Abiy Ahmed, ce qui a provoqué le conflit armé qui a duré deux années et coûté la vie à près de 500.000 personnes selon des estimations américaines.
Le nouvel exécutif de Tigré est dirigé par Getachew Reda du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), assisté de neuf vice-présidents issus du même front, des Forces de défense du Tigré et d’une mouvance d’«universitaires».
Son adjoint immédiat n’est autre que le chef militaire Tadesse Worede à qui est confié «la paix et la sécurité», suivi du général Tsedkan Gebretinsae qui a en charge la «démocratisation et la gouvernance décentralisée».