Une autre preuve des dangereuses connexions entre le polisario et le Hezbollah, proche de l’Iran, vient d’être apportée par le magazine Défense de la chaîne i24NEWS, qui affirme que « si les Européens ne prennent pas conscience de ce problème aujourd’hui, demain, il sera déjà trop tard ».
Dans un rapport exclusif, le magazine montre aussi comment le mouvement séparatiste basé dans les camps de Tindouf en Algérie, a organisé un vaste réseau de blanchiment d’argent illégal à partir de l’Espagne pour le financement d’actions terroristes, ainsi que les liens entretenus par le polisario avec le Hezbollah au Liban.
À partir de rapports des services de renseignement d’un pays occidental et de la Guardia Civile espagnole, le magazine a identifié Ahmed Abderrahman comme la cheville ouvrière du réseau de blanchiment d’argent, qui utilisait une méthode informelle de transfert d’argent par l’intermédiaire de courtiers, appelée Hawala (mandat de transfert d’argent).
Surnommé « Tirs », Abderrahman avait des liens très étroits avec un des chefs du Polisario, le front séparatiste armé qui revendique l’indépendance du Sahara avec le soutien de l’Algérie. Ahmed Abderrahman avait organisé des réseaux allant des camps sous le contrôle du polisario à Tindouf jusqu’en Europe et dans d’autres pays, comme les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Le magazine a montré Abderrahman attablé dans un café d’un pays européen qu’il n’a pas nommé, où il a rencontré un homme d’affaires libanais d’al-Qard al-Hasan (le bras financier du Hezbollah) qui a déclaré son allégeance au groupe terroriste.
Abderrahman s’est alors exprimé en ces termes: « J’aime le Hezbollah. Malgré les difficultés que connaît le Liban, j’aime ce qu’il fait. Le Hezbollah est spécial. Je suis sunnite, et pourtant je l’aime parce que ses hommes tiennent toujours leur parole. Ils ont prouvé leur force lors de la guerre de 2006 contre Israël… et de nombreux pays ont peur d’eux ».
Le magazine Défense de la chaîne a rapporté les paroles d’un ancien agent de renseignement d’un pays européen, qui a déclaré que « si les Européens ne prennent pas conscience de ce problème aujourd’hui, demain, il sera déjà trop tard ».