La DMK (Dynamique Mgr Kpodzro, creuset de 7 partis politiques de l’opposition et de 7 organisations de la société civile) a cessé d’exister depuis hier lundi 10 avril, à cause de différends entre le parrain, Mgr Kpodzro et les composantes de la Dynamique autour des prochaines joutes électorales au Togo.
Archevêque émérite de Lomé, Mgr Kossi P. Kpodzro a conditionné la participation de la DMK aux prochaines régionales et législatives au Togo par le règlement du contentieux post-électoral de février 2020. Une démarche que n’épousent pas les composantes de la DMK.
«Les partis politiques et associations anciennement membres de la DMK ont le plaisir d’annoncer au peuple togolais la création ce 10 avril 2023 d’une nouvelle coalition dénommée la DMP (Dynamique pour la Majorité du Peuple).
La création de cette dernière «répond à la volonté du patriarche de ne pas aller aux élections avec une coalition qui porte son nom», explique sans détours les promoteurs de la nouvelle coalition politique.
La DMP «s’engage à poursuivre inlassablement le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, notamment Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, Agbéyomé Kodjo, Tikpi Atchadam et les autres, et l’obtention des conditions d’inclusivité, et de transparence des prochaines élections législatives au Togo», fait-elle observer pour calmer les soutiens de Mgr Kpodzro.
La DMK qui a porté la candidature d’Agbéyomé Messan Kodjo à la présidentielle de février 2020 continue de contester les résultats officiels de ce scrutin donnant 70,78% au président sortant Faure Gnassingbé contre 19,46% des suffrages à Kodjo. Aucune date n’a encore été fixée pour la tenue des législatives 2023 et les premières élections régionales au Togo.
La révision des listes électorales démarre le 29 avril prochain selon la Commission électorale nationale (CENI).