La ministre déléguée auprès du ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et de la Prospective, chargée du Budget, Fatoumata Bako, a présenté, mardi à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du Burkina 2023-2025.
Adopté le 25 janvier dernier en Conseil des ministres, cet instrument opérationnel de programmation des priorités d’action du gouvernement répertorie les réformes et investissements mis en avant par les autorités en charge de la transition dans le pays.
Les orientations du PA-SD s’articule autour de quatre piliers, selon la ministre, à savoir «lutter contre le terrorisme et assurer l’intégrité territoriale ; répondre à la crise humanitaire ; refonder l’Etat et améliorer la gouvernance et œuvrer à la réconciliation nationale et la cohésion sociale».
Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7.654,854 milliards FCFA. Il est financé à hauteur de 40,91% sur ressources propres, de 32,19% par les autres ressources dont 13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2.058,757 milliards FCFA, selon les précisions qui avaient été communiquées à l’issue du Conseil des ministres.
Le PA-SD découle du Programme d’actions de la Transition depuis janvier 2022, tout en prenant en compte les nouvelles orientations et priorités de la transition en cours.