Un atelier régional des Comités nationaux de coordination de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FTP), s’achève ce vendredi 14 avril à Abidjan.
Cet atelier régional s’est ouvert mercredi 12 avril avec la participation d’une quarantaine de hauts représentants des Comités interministériels des Etats membres.
A l’ouverture des travaux, le Directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA, Edwin Harris Jr., a révélé que des condamnations d’auteurs de blanchiment de capitaux ont été enregistrées dans certains pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Selon lui, grâce au GIABA, des enquêtes, des poursuites et même des condamnations d’auteurs de ces malversations ont été obtenus. Ces résultats constituent une source de dissuasion contre «les criminels à cols blancs», ajoute-t-il.
En outre, les actions du GIABA ont permis à la Côte d’Ivoire, d’obtenir de meilleurs résultats dans les initiatives de LBC/FT en termes d’enquêtes, de poursuites, de condamnations et de saisies, a souligné le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Economie et des Finances, Vassogbo Bamba.
La Côte d’Ivoire a adopté en juillet 2011, un document de stratégie nationale de lutte, afin de mitiger les risques relevés par l’évaluation nationale des risques.
Le GIABA a été établi en 2000 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Sa création est une réponse majeure et une contribution de la CEDEAO à la lutte contre le blanchiment de capitaux dans la sous-région.
Il s’agit d’une institution spécialisée de la CEDEAO, chargée du renforcement des capacités des États membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région.