Les combats qui ont éclaté le 15 avril entre l’armée nationale et les FSR au Soudan ont provoqué des réactions d’urgence au sein de la communauté internationale afin d’éviter à ce que le pays sombre de nouveau dans la guerre.
Le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat est attendu dans la capitale du Soudan, Khartoum, pour tenter de ramener les belligérants autour d’une table de négociations et parvenir à un cessez-le-feu immédiat.
L’arrivée de Moussa Faki Mahamat à Khartoum a été décidée ce 16 avril, à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA qui a fermement condamné la confrontation en cours dans ce pays qui s’essaye à une transition politique depuis 2021.
L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) des États de l’Afrique de l’Est s’est également réunie d’urgence ce 16 avril pour discuter des «efforts visant à mettre fin aux combats» au Soudan.
Des appels à un cessez-le-feu au profit d’un dialogue émanent également de l’Arabie Saoudite dont le ministre des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan, a insisté sur la nécessité de «désamorcer les tensions et revenir à « l’accord-cadre »» au Soudan.
Sur le terrain, la confusion persiste, et les populations sont prises au piège entres les feux de l’Armée nationale et ceux des paramilitaires des Forces de Soutien Rapide. C’est dans ce triste contexte que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a annoncé, toujours ce dimanche 16 avril, la «suspension temporaire» de toutes ses activités dans le pays.