Le chef d’Etat zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, candidat à sa propre succession à la présidentielle d’août prochain, a assuré mardi, que son gouvernement met tout en œuvre pour protéger l’intégrité des prochaines élections.
«Mon gouvernement a pris des mesures pour garantir des élections libres, équitables et crédibles», a-t-il déclaré, dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration du 43e anniversaire de l’accession du Zimbabwe à l’indépendance. Il a aussi invité ses compatriotes à écarter toute «violence, avant, pendant et après» le vote.
A l’approche des élections générales, Mnangagwa est accusé de confisquer les libertés fondamentales et de réprimer les opposants politiques. Par rapport aux scrutins proprement dit, certaines voix dénoncent, entre autres, des irrégularités dans le découpage des circonscriptions électorales et des intimidations des électeurs.
Mais le chef de l’Etat, 80 ans, pointe du doigt des «voix étrangères ou locales» qui sèment «les graines de la division et de la discorde» au sein de la société civile.
Qu’à cela ne tienne, outre les questions politiques, Mnangagwa fait face à un mécontentement grandissant de la part de la population qui vit dans une pauvreté criarde. Le président peine à redresser, comme promis, l’économie nationale moribonde.