Une réunion d’experts africains en météorologie et climatologie et d’acteurs des secteurs impactés par le changement climatique se tient ce jeudi 20 avril à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
La rencontre qui a débutée la veille, planche sur la mise en place d’un système d’alerte précoce et le déploiement d’actions rapides contre les effets du changement climatique en Afrique.
Elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) à travers le Service météorologique national de Côte d’Ivoire et le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD), pour mettre en place et exploiter un système national d’alerte précoce.
Ces assises entendent mettre un accent sur la conception, la construction et l’exploitation d’infrastructures résilientes contre le changement climatique, notamment les routes, les ponts, les réservoirs d’eau, les bâtiments et les abris.
Cette rencontre s’inscrit également dans le cadre du projet Intra-ACP sur les Services climatiques et applications connexes (ClimSA) financé par l’Union européenne (UE), au niveau continental par le biais d’une subvention avec la Commission de l’Union Africaine en tant qu’autorité contractante.
Pour le représentant de l’Union africaine, Jolly Wasambo, étant entendu que le changement climatique «met à mal» les objectifs de l’Agenda 2063, les États doivent mettre tout en œuvre pour réduire les effets de la crise climatique, et surtout réfléchir de façon concertée sur la résilience des infrastructures.
Le directeur général de la SODEXAM, Jean-Louis Moulot, a indiqué que l’élaboration d’un système d’alerte précoce, recommandée par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, constitue un élément de réponse concrète pour la sécurité des personnes.