Le bilan des Incidents et Victimes Civiles liés au Terrorisme et au Banditisme armés des premiers Trimestres des années 2021, 2022 et 2023 au Niger, fait état de 179 personnes victimes des incidents armés au premier trimestre 2021 contre 182 victimes pour le 1er trimestre 2023, selon un communiqué de l’Etat-major des Armées du Niger.
Pour ce qui est des Incidents armés, ce sont 366 victimes au premier trimestre 2021 contre 88 au premier trimestre de l’année 2023, indique la Direction de la Sécurité Publique (DSP-DGPN) et la (DIRPS-EMA) de l’état-major sur Traitement et analyse par le Centre National d’Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires.
Il ressort des constats de l’analyse, la persistance de la menace sous forme des petites attaques à mains armées contre des civils. Ou encore la diminution des attaques coordonnées de grande envergure contre les civils, la réduction de 76% du nombre de victimes civiles entre 2021 et 2023 à la même période.
Les facteurs de succès ont été la présence permanente des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur l’ensemble du territoire, le Déploiement de plusieurs opérations de sécurisation et de protection des populations dans les régions affectées, l’acquisition des équipements militaires de surveillance et de combat, la professionnalisation des FDS dans la lutte contre le terrorisme.
Dans son communiqué, l’Etat-major des Armées note par ailleurs comme contraintes relevées, la porosité des frontières avec le Nigeria, le Mali et le Burkina Faso où les risques sont élevés.
Le Niger fait face dans le Sud-est, frontalier du Nigeria, aux attaques du groupe djihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest, proche du Mali, à celles de groupes affiliés à l’Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.