Le président togolais, Faure E. Gnassingbé, doyen des Chefs d’Etat en exercice en Afrique de l’Ouest, était censé prononcer ce mercredi 26 avril, pour la 3ème fois en 18 ans d’exercice du pouvoir, un discours sur «l’état de la Nation» devant le Parlement togolais dominé largement par le parti présidentiel «Union pour la République» (UNIR).
Le président ne le fera pas pour la deuxième année consécutive, même si ce passage très attendu par la classe politique togolaise, avait été annoncé par l’exécutif depuis plusieurs jours.
Le discours présidentiel à l’hémicycle a été annulé à la dernière minute ce 26 avril, alors même que le décor ad hoc avait été dressé au siège du Parlement togolais. Aucune explication officielle n’a été donnée sur la suppression de ce discours du calendrier des activités commémoratives du 63ème anniversaire de l’indépendance du Togo.
Cet exercice est une obligation constitutionnelle depuis 1992, mais le président Faure E. Gnassingbé ne s’y est déjà plié qu’en 2006 et en 2019 mais il a annulé cette prestation en 2022 comme il l’a fait à la dernière minute cette année, sans explications officielles.