L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) d’Afrique de l’Est va rassembler les belligérants du conflit soudanais autour d’une même table à Juba, capitale du Soudan du Sud, pour tenter de les convaincre de prolonger la trêve de 72 heures décidée quelques jours plus tôt.
Par voie de communiqué, l’armée du Soudan a annoncé avoir accepté d’envoyer un représentant à Juba pour ces pourparlers. Ses rivaux des Forces de soutien rapide (FSR) n’ont pas encore communiqué sur le sujet, mais ont reproché au camp du général Al Burhan la violation du cessez-le-feu en vigueur depuis mardi dernier.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a vivement convié les belligérants à trouver une issue pacifique à leurs différends, estimant que «le conflit brutal aggrave la situation humanitaire» déjà peu reluisante au Soudan.
Les combats qui ont repris avant même la fin de la première trêve ont provoqué encore un exode massif des Soudanais vers les autres régions du pays et les Etats voisins, notamment l’Égypte et le Tchad. Mercredi, le ministère soudanais de la Santé a fait savoir que plus de 500 personnes ont déjà péri dans ces affrontements à l’arme lourde.