La Secrétaire Générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Rwandaise, Louise Mushikiwabo s’est déclarée dans un nouveau communiqué rendu public ce 27 avril, préoccupée du sort d’Haïti, première République noire au monde actuellement confrontée à une violence armée inouïe.
Sans ambages, la diplomate rwandaise a convié la communauté internationale, au nom de l’OIF et de l’Afrique qui rassemble le plus grand nombre de locuteurs francophones dans le monde, à agir hic et nunc pour sauver Haïti du pire.
Un «nombre élevé d’homicides, d’enlèvements, de viols et de destructions des maisons» est le lot quotidien des Haïtiens selon l’ONU et diverses organisations internationales comme l’OIF.
Louise Mushikiwabo «exprime sa vive préoccupation face à l’intensification de la violence armée en Haïti et condamne avec la plus grande fermeté les récentes attaques simultanées donnant lieu à des scènes de terreur insoutenables».
A l’instar du Conseil de sécurité de l’ONU qui a encore crié haro sur le sort du peuple haïtien cette semaine, l’OIF presse la communauté internationale de passer des promesses diplomatiques aux actes urgents.
Pour ce faire, la S.G de l’OIF réitère «son appel à l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux à œuvrer à trouver des solutions durables à la crise multidimensionnelle haïtienne. Et à se mobiliser davantage pour favoriser l’envoi rapide d’une Force internationale en soutien à la Police nationale haïtienne, afin de contribuer à l’arrêt immédiat des violences dont sont particulièrement victimes tant de femmes et d’enfants haïtiens des milieux défavorisés».
Forte de sa représentativité diplomatique sur les 5 continents et de ses 88 Etats et Gouvernements membres, l’OIF a également rappelé ce jeudi 27 avril son entière disponibilité «pour l’approfondissement du dialogue inter-haïtien et de la réflexion sur les modalités de sortie de crise en Haïti», actuellement l’Etat le plus pauvre des Caraïbes.