La police du Nigeria a indiqué ce 7 mai avoir libéré 58 otages détenus par des gangs dans l’Etat de Kogi (centre) lors d’une opération qui a fait une victime parmi les personnes enlevées.
La police «a sauvé 58 personnes prises en otages dans la forêt Udulu», a déclaré une porte-parole, Josephine Adeh. L’une d’entre elles «a malheureusement été blessée lors de l’opération et est décédée sur place… 58 autres personnes ont été traitées dans un hôpital», a ajouté Josephine Adeh.
«L’opération de sauvetage a été menée avec d’autres organismes de sécurité et des chasseurs de plusieurs communautés locales», a-t-elle précisé. Après une fusillade, les preneurs d’otages ont pris la fuite laissant derrière eux les otages, selon la police.
Par ailleurs, l’armée nigériane a annoncé le 05 mai avoir retrouvé deux des écolières enlevées par les jihadistes de Boko Haram en 2014, portant à 14 le nombre de jeunes filles retrouvées ces dernières années. Elles faisaient partie des 276 écolières âgées de 12 à 17 ans enlevées en 2014 de leur pensionnat de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Cette affaire avait provoqué une campagne mondiale baptisée #BringBackOurGirls (« #RamenerNosFilles »).
L’insécurité est un immense défi au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, qui a élu en février son nouveau président Bola Tinubu au cours d’un scrutin contesté par l’opposition et qui doit entrer en fonction fin mai 2023.
Depuis le début de la rébellion de Boko Haram en 2009, le conflit a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés au Nigeria.