Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mercredi dans un communiqué, avoir affecté une enveloppe de 11,70 millions de dollars au Mécanisme africain de financement du développement des engrais (MAFDE), en vue de promouvoir l’accès des producteurs agricoles africains aux engrais et fertilisants.
Cette dotation budgétaire, approuvée la veille par le Conseil d’administration de la BAD, permettra au MAFDE de mener convenablement ses activités au cours de l’année 2023, explique le document. La somme porte à 16,40 millions de dollars le budget 2023 du MAFDE, octroyé par la BAD.
L’institution financière panafricaine précise également que son Conseil d’administration a, parallèlement, validé le programme d’activités 2023 du MAFDE qui entend renforcer le secteur des engrais en misant sur l’accès aux financements ; soutenir l’élaboration de réformes politiques viables pour améliorer la production, le commerce et l’utilisation des engrais ; ainsi que faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux intrants et à l’assistance technique.
La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Zimbabwe, la Tanzanie, l’Ouganda, le Mozambique et le Kenya figurent parmi les pays où des projets portant sur des garanties de crédit commercial seront mis en œuvre par le MAFDE au courant de cette année 2023.
Ce mécanisme est un fonds spécial créé par l’Union africaine en 2006 à Abuja au Nigeria. Il vise à améliorer la productivité agricole dans le continent en fournissant les financements nécessaires pour stimuler l’utilisation des engrais en Afrique et ainsi atteindre l’objectif de 50 kilogrammes d’éléments nutritifs à l’hectare. Il est hébergé et géré par la BAD.