L’une des mesures appropriées pour enrayer la disparition de l’éléphant de forêt, une espèce en voie d’extinction, c’est de mieux protéger l’environnement dans le bassin du Congo qui abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, ont laissé entendre plusieurs hauts responsables ce lundi 22 mai à Brazzaville.
Le bassin du Congo, qui abrite une importante population d’éléphants de forêt, est confronté à une multitude de menaces anthropiques et climatiques qui rendent urgent le renforcement des efforts de conservation, a déclaré le ministre congolais de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, lors d’un forum en ligne organisé à l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité célébrée le 22 mai de chaque année.
« Les éléphants de forêt sont une espèce cruciale dans le bassin du Congo, et leur protection est essentielle pour stimuler le tourisme, la résilience climatique et les moyens de subsistance des communautés locales », a expliqué Matondo.
D’après le Directeur général de la Fondation de l’Initiative pour la protection des éléphants, John Scanlon, la Journée internationale de la biodiversité 2023 doit absolument servir de signal d’alarme pour les Gouvernements, l’industrie, les prêteurs multilatéraux et la Société civile afin de revitaliser les efforts de conservation du bassin et de protéger ses espèces animales emblématiques.
En Afrique, les populations d’éléphants sont présentes dans 37 pays. En 2021, la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la Nature ()UICN qualifiait l’éléphant de forêt d’Afrique comme espèce en «danger critique» d’extinction, et l’éléphant de savane d’Afrique en «danger» d’extinction.