Le régime algérien, agissant sous les ordres et les caprices de ses généraux, a beau changé les hauts commis d’Etat en charge du département des Affaires étrangères, mais il n’a pas réussi à freiner la dynamique de la contre-offensive de la diplomatie marocaine dans le vieux litige autour du Sahara.
La quasi-totalité des vaines tentatives du pouvoir algérien d’imposer les thèses séparatistes du pitre front Polisario, ont été habilement avortées par les diplomates marocains qui sont en permanence sur un pied de guerre pour parer à toute manœuvre malveillante.
La dernière cible en date a été la présidente du Parlement zambien, Nelly Butete Kashumba Mutti, dont les dirigeants algériens ont tenté de profiter de sa visite la semaine dernière en Algérie, pour la convaincre en vain, d’inciter le gouvernement de son pays à renoncer à sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, mais le plan machiavélique du régime algérien aux abois, a été déjoué par la diplomatie marocaine.
Pour rappel, lors de son séjour à Alger, Mme Kashumba Mutti, a été reçue à tour de rôle, par les présidents de la Chambre des députés et de la Chambre haute du Parlement algérien, le Premier ministre, et le ministre des Affaires étrangères, qui ont tous échoué à imposer à leur invitée leur position dans le dossier du Sahara.
Pour preuves, ce mardi 30 mai, la Zambie a réitéré son «soutien indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc», une position que le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kasongo Kakubo, a exprimée à Rabat dans un communiqué conjoint publié à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Le ministre Kakubo était porteur d’un message du Président de la République de Zambie, Hakainde Hichilema au Roi Mohammed VI.
Dans le même communiqué, le gouvernement zambien a également réaffirmé par la voix de son Chef de la diplomatie, «son appui à l’initiative marocaine d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 » la qualifiant de «seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend artificiel» autour du Sahara marocain.
D’ailleurs, la Zambie à l’instar d’une trentaine de pays, avait ouvert en octobre 2020, un consulat général à Laâyoune, mettant du coup, un terme aux gesticulations des dirigeants du Polisario et de leurs parrains et sponsors algériens.
En même temps, la Zambie a clôturé définitivement la page des décennies de sa reconnaissance de la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)», au grand dam de l’Afrique du sud qui s’évertue à dicter les lignes de conduite aux diplomaties des autres Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe.