Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, jeudi dans un communiqué, une prise de participation de 20 millions de dollars dans le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures Africa50, pour appuyer la mobilisation des capitaux privés destinés au financement des infrastructures dans le continent.
Approuvé par le Conseil d’administration de la BAD, ce financement a été bien accueilli par le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé, qui a déclaré que : «nous sommes très reconnaissants envers la Banque africaine de développement pour son soutien au Fonds d’accélération des investissements en infrastructures Africa50».
«Nous nous réjouissons de continuer à travailler en collaboration avec la Banque africaine de développement et d’autres investisseurs pour apporter une contribution significative à l’amélioration du paysage des infrastructures sur le continent», a-t-il ajouté.
Le directeur du Département du développement de l’industrie et du commerce de la BAD, Abdu Mukhtar a expliqué pour sa part, que «l’investissement de la Banque va aider Africa50 à attirer des capitaux privés dans les infrastructures africaines par le biais d’un véhicule de fonds de capital investissement que les investisseurs privés comprennent mieux et dans lequel ils sont plus à l’aise pour investir».
Le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures est parrainé par Africa50, une plateforme d’investissement dans les infrastructures lancée par des gouvernements africains et la BAD. Il est appelé à mobiliser des capitaux privés et accélérer les flux d’investissements dans les infrastructures africaines, en ciblant les investisseurs privés et institutionnels.
0 travers ces investissements dans les infrastructures en Afrique, le Fonds peut aider à créer des emplois, à renforcer l’accès aux soins de santé, à améliorer l’accès à l’éducation grâce aux technologies numériques, à améliorer l’accès aux services financiers et à renforcer l’inclusion financière grâce à des investissements dans la fintech et à réduire l’impact des changements climatiques dans le continent, souligne le communiqué.