Le président sortant du Nigeria, Goodluck Jonathan qui a été choisi comme futur président du Conseil d’administration du People’s democratic party (PDP), a décliné tout poste de responsabilité au sein de son parti. Goodluck souhaite plutôt se reposer après ses fonctions à la tête de l’Etat.
Différentes instances dirigeantes du PDP parti, notamment le comité national de travail ou le comité exécutif national, ont voulu honorer leur leader et essayé en vain, de le convaincre d’accepter de diriger le Conseil d’administration de la formation politique, mais Goodluck a décliné cette offre.
Le président sortant aurait-il une rancœur contre son parti dont certains membres l’ont accusé d’être seul responsable de l’échec aux élections présidentielles du 28 mars passé ?
Toujours est-il que, certains observateurs voient dans sa mise en retrait une volonté de tempérer les conflits internes qui existent au sein de sa formation politique, intensifiés surtout après les piètres résultats du PDP au scrutin présidentiel.
Aussi, ces derniers temps, Goodluck semble porter un habit de pacificateur et plaide pour la paix à qui veut l’entendre. Lors d’une allocution dans une église, il y a une dizaine de jours, Goodluck a manifesté des craintes pour ses ministres qui pouvaient être poursuivis pour corruption par la nouvelle équipe dirigeante.
Dimanche 17 mai, il a demandé pardon à ses compatriotes, alors qu’il participait à un service religieux à la Chapelle présidentielle à Abuja. Il a sollicité la compréhension de tous les Nigérians pour les erreurs qu’il aurait commises et surtout de ceux qu’il aurait offensé durant ses années passées à la présidence du pays.
Quant à son avenir politique, Googluck Jonathan observe un mutisme inexpliqué.