Les islamistes du groupe rebelle «Al-Shebab» ont à nouveau, frappé ce mercredi 21 juin, une base militaire dans la ville de Bartiri, territoire de Jubaland, au Sud de la Somalie, au moment où les troupes de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) relevant de l’Union africaine (UA), ont entamé leur retrait de ce pays.
L’attaque a été perpétrée à l’aide de deux voitures piégées qui ont explosé près du centre de recrutement militaire de l’ADC à Bartiri. «La première explosion a visé l’entrée du centre, tandis que la deuxième explosion s’est produite lorsqu’un certain nombre de militaires se sont rassemblés sur le site de la première explosion», indiquent des sources sécuritaires somaliennes, précisant qu’au moins quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées.
L’attaque a été aussitôt revendiquée par le Mouvement terroriste Al-Shebab, principale menace sécuritaire en Somalie depuis une dizaine d’années.
Cet attentat intervient alors que la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie a entamé le retrait de son personnel du pays, pour céder progressivement les responsabilités sécuritaires à l’Armée nationale somalienne.
Mardi 20 juin, l’ATMIS a remis à l’Armée nationale la base d’opérations avancée d’Haji-Ali dans l’Etat de Hirshabelle et quelque 2.000 de ses soldats devraient quitter la Somalie d’ici fin juin 2023.