Une mission de la Commission électorale indépendante (CEI) de la Côte d’Ivoire est opérationnelle depuis ce mercredi 21 juin, sur toute l’étendue du territoire national pour donner des précisions techniques concernant les élections locales du 2 septembre prochain.
Le quota des 30% de femmes dans les assemblées locales à élire, le découpage administratif et la répartition des conseillers dans les Départements et dans les Régions sont des critères-clés à respecter par les partis politiques et les candidats aux élections du 2 septembre.
L’alternance du genre sera un élément central dans le respect du quota des 30% de femmes. «L’alternance va consister à faire suivre, l’un après l’autre ou l’une après l’autre, une candidature de sexe contraire, ou faire suivre deux candidatures de même sexe et la troisième de sexe contraire. Le non-respect de cette loi invalide la liste», a prévenu le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert en parlant du quota des 30%.
Le découpage administratif à respecter par les candidats dans l’optique du scrutin du 2 septembre, est prévu par un décret de 2010 qui réorganise le rattachement de villages et quartiers à des entités administratives précises.
De son côté, le nombre des Conseillers à élire dans les collectivités décentralisées est consécutif à une répartition minutieuse opérée par le ministère de l’Intérieur, rappelle la CEI.
La tenue des prochaines élections locales est un grand test pour la stabilité démocratique en Côte d’Ivoire après la tenue réussie et apaisée des législatives le 6 mars 2021, soit quelques mois après l’organisation mouvementée et violente de la présidentielle de 2020 qui s’était soldée par 80 morts.
L’opposition ivoirienne conteste à nouveau depuis plusieurs semaines, les conditions d’organisation de ces élections locales comme elle conteste la candidature du président sortant Macky Sall pour un troisième mandat consécutif.