Au moins 65 personnes sont mortes de choléra en cinq mois d’épidémie au Kenya, avec une récente augmentation des cas due aux fortes pluies, notamment à Nairobi, a annoncé mercredi le ministre de la Santé James Macharia.
Selon lui, 326 nouveaux cas de contamination ont été relevés la semaine dernière dans tout le pays, ce qui représente une augmentation de 50% par rapport à la semaine précédente, et porte le total des Kényans atteints de choléra à 3.223. Cinq nouvelles personnes habitant Nairobi en sont mortes la semaine dernière.
L’augmentation de la contamination est due à de très fortes pluies tombées ces deux dernières semaines sur la capitale et dans la vallée du Rift qui ont pollué les réseaux d’eau potable. D’autres cas ont été signalés dans la grande ville portuaire de Mombasa, sur l’océan Indien.
Le choléra, maladie hautement contagieuse limitée à l’espèce humaine, est transmis par de l’eau polluée notamment par des matières fécales humaines. Les symptômes en sont une diarrhée entrainant une déshydratation puis, faute de traitement rapide, une mort rapide.