Dans le cadre de la célébration de la «Journée africaine 2023 de lutte contre la corruption», l’ONG Amnesty international a formulé ce 11 juillet, dans un nouveau rapport pointant du doigt certains dirigeants d’Afrique de l’ouest et du centre.
Les responsables d’Amnesty international convient les décideurs politiques «à lutter contre la corruption et à cesser de persécuter les défenseurs des droits humains qui la dénoncent».
L’ONG cite à l’appui de son rapport, des évènements douloureux ou des sorts judiciaires réservés ces derniers mois, à plusieurs activistes des droits humains au Cameroun et au Togo.
Amnesty International se dit aussi préoccupée par la spirale des «arrestations, harcèlement, placements en détention et même la mort» à laquelle font face plusieurs défenseurs des droits humains dans les 19 Etats d’Afrique de l’ouest et du centre.
«Ces personnes jouent un rôle crucial dans la lutte contre la corruption et ainsi dans la défense des droits fondamentaux. Pourtant, elles sont la cible d’attaques, d’intimidation, de harcèlement et de persécution lorsqu’elles font éclater la vérité», s’étonne Agnès Callamard (Secrétaire générale d’Amnesty international).
L’organisation presse pour ce faire les Républiques d’Afrique occidentale et centrale à «remédier à la culture généralisée de l’impunité», en passant de la parole aux actes.
Dans bon nombre d’Etats au Sud du Sahara, il existe une litanie de textes et institutions réprimant la corruption sous différentes coutures, mais ces textes sont rarement mis en application quand des inconduites (parfois ostentatoires) à l’égard de la loi sont affichées.