En marge du Sommet de coordination de mi-2023 de l’Union africaine (UA) tenu ce dimanche 16 juillet à Nairobi (Kenya), l’ONU a appuyé une demande récurrente de l’organisation panafricaine en matière de justice et d’égalité dans le système financier international.
La diplomate nigériane, Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations Unies, s’est faite le porte-étendard de l’ONU sur cette revendication africaine.
«Les engagements non tenus de la communauté internationale en matière de financement de l’action climatique et les réponses humanitaires inadéquates ont encore aggravé les obstacles aux efforts déployés par l’Afrique et ses dirigeants pour mettre en œuvre l’Agenda 2063», a critiqué Amina Mohammed, ex-ministre nigériane de l’Environnement entre 2015 et 2016.
Les Présidents sénégalais, Macky Sall et kenyan, William Ruto sont les porte-voix de l’UA depuis plusieurs récents Sommets internationaux. En reposant la question de l’allocation de ressources supplémentaires aux économies africaines par le biais d’une réforme consensuelle de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
«Nous ne demandons pas la charité, nous devons avoir l’égalité dans le système international parce que le continent africain est soumis à un système d’endettement mondial injuste, obligeant les pays à payer au moins huit fois plus que leurs homologues plus riches, en raison de leurs risques perçus», a expliqué le président Ruto sur ce sujet sensible.
Le Sommet de coordination de la mi-2023 de l’UA a été essentiellement consacré au renforcement de l’intégration économique en Afrique, et la recherche d’une paix durable aux conflits en RDC et au Soudan.