L’Union africaine (UA) a présenté ce week-end son «programme éducatif pour 2024», soulignant qu’une «grave pénurie de 17 millions d’enseignants sévit en Afrique» à l’heure actuelle.
La mère des organisations panafricaines se consacrera en 2024 à la recherche de solutions à la pauvreté dont souffre l’éducation en Afrique. Des assurances fournies à Nairobi (Kenya), a annoncé Mohamed Belhocine, Commissaire de l’UA en charge de l’Enseignement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation.
Les experts éducatifs de l’UA justifient la «grave pénurie de 17 millions d’enseignants» par le fait que «la profession d’enseignant ne reçoit pas suffisamment d’attention. Les jeunes ne choisissent plus la profession d’enseignant parce qu’elle ne bénéficie plus du prestige dont elle jouissait auparavant, même si le mal est mondial».
D’ici 2050, les populations de tous les continents vont connaître un vieillissement, à l’exception de celles de l’Afrique, selon des projections démographiques onusiennes, une donne qui recentre l’éducation parmi les priorités des décideurs dans les pays africains.