La restructuration de la dette de la Zambie, qui a été convenue récemment par les créanciers internationaux, aura un changement positif «au profit des populations», a annoncé ce lundi 17 juillet, la Secrétaire permanente par intérim du ministère zambien des Finances et de la Planification, Lois Mulube.
«Les efforts de restructuration de la dette permettront au pays d’allouer ses ressources plus efficacement, conduisant finalement à un changement positif au profit des populations», a insisté Mme Mulube lors de la présentation du 2è Examen national volontaire (VNR) de la Zambie au siège des Nations Unies à New York.
La dette totale de la Zambie est évaluée à 32,8 milliards de dollars, dont 18,6 milliards auprès de créanciers étrangers, selon des chiffres du ministère zambien des Finances. Fin juin, une restructuration partielle a été décidée dans le cadre commun des 20 grandes économies et le Club de Paris.
Mme Mlube a ajouté que ce processus renforcera la stabilité et la flexibilité des finances publiques zambiennes, permettant au Gouvernement de relever efficacement les défis urgents en matière de développement.
La Zambie a a été confrontée à un défaut de paiement sur ses euro-obligations en octobre 2020 et depuis lors, elle a cessé de payer le service de sa dette extérieure commerciale et a commencé à chercher une restructuration sous l’égide du Cadre commun du G20.
Entretemps, la croissance de l’économie zambienne devrait s’accélérer durant les trois prochaines années pour atteindre 4,8% en 2024, 4,3% en 2025 et 5% en 2026, selon le plan budgétaire à moyen terme présenté par le ministère des Finances.
En 2023, la croissance du PIB de la Zambie devrait se limiter à 2,7% contre 4,7% en 2022, en raison notamment des mauvaises performances des secteurs de l’exploitation minière et de l’électricité.