Une enquête vient d’être ouverte à Madagascar pour faire la lumière sur les circonstances de la fuite des épreuves à l’examen national du baccalauréat 2023.
Démarré le lundi 17 juillet dernier, l’examen du Bac a été interrompu mercredi 19 juillet sur la grande île, après de «fortes suspicions de fuite du sujet d’histoire-géographie», selon les informations émanant du ministère malgache de l’Enseignement supérieur. Ces soupçons se sont avérés et le sujet a été changé en fin de journée.
«Des suspects ont déjà été interpellés mais l’enquête suit son cours afin de déterminer leur motivation. La thèse de la déstabilisation n’est pas à écarter», a indiqué le Secrétaire d’État à la Gendarmerie nationale, le général Serge Gellé.
Ce 20 juillet, le Chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina est revenu sur cet incident, jugeant «intolérable que des groupes de personnes fassent volontairement du sabotage».
Il a promis que «des sanctions sévères seront appliquées contre les responsables qui ont contribué à la fuite des sujets aux épreuves du baccalauréat».