A la suite des élections anticipées du 4 juin dernier, les nouveaux députés bissau-guinéens ont pris fonction ce 27 juillet lors d’une cérémonie solennelle présidée par la vice-présidente de l’Assemblée nationale populaire, Adja Satu Camara.
Sur les 102 nouveaux élus du peuple, on recense seulement 11 femmes, un hiatus qui confère une certaine singularité au Parlement bissau-guinéen, contrairement à la plupart des Assemblées nationales ouest-africaines qui réussissent mieux la parité hommes-femmes.
Adja Satu Camara a convié à cette occasion, les nouveaux parlementaires à œuvrer activement pour le progrès social, dans tous les domaines intéressant la vie publique de cet archipel ouest-africain.
Pour ce faire, la vice-présidente de l’Assemblée nationale a exhorté les députés de la «nouvelle législature à travailler main dans la main à tous les niveaux, afin de construire ensemble le pays et d’y consolider la paix et la stabilité».
Ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, la Guinée-Bissau est confrontée cycliquement à des bras de fer politiques violents entre les responsables de ses diverses institutions comme la Présidence, la Primature et le perchoir de l’Assemblée nationale. Une donne qui retarde la mise en œuvre des politiques publiques dans ce pays avec cohérence et continuité.