Les autorités russes ont appelé à nouveau ce 31 juillet «toutes les parties à la retenue» au Niger et à un retour à la «légalité», après le coup d’État militaire du 26 juillet dernier.
«Ce qui se passe là-bas suscite une sérieuse préoccupation», a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que «nous appelons à un rétablissement au plus vite de la légalité dans le pays, à la retenue de toutes les parties».
Les pressions sur les putschistes qui ont pris le pouvoir le 26 juillet, afin qu’ils rétablissent «l’ordre constitutionnel», sont de plus en plus fortes.
La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna a démenti lundi les accusations de la junte qui a pris le pouvoir au Niger, selon lesquelles la France voudrait «intervenir militairement» dans le pays.
Elle a en outre estimé qu’il était «possible» de rétablir dans ses fonctions le Président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement, soutenant que « c’est nécessaire car, ces déstabilisations sont périlleuses pour le Niger et ses voisins».
Le parti du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYA) de Mohamed Bazoum a dénoncé ce lundi 31 juillet, l’arrestation de plusieurs de ses dirigeants.
«Après la séquestration du Président de la République, Mohamed Bazoum, les putschistes reviennent à la charge et multiplient les interpellations abusives», a dénoncé le Secrétaire général du PNDS-TARAYA.
Malgré la suspension des activités des partis politiques par les militaires, ce parti a instruit ses structures régionales et locales d’organiser des manifestations pour exprimer leur rejet du coup d’État et exiger la libération et le rétablissement du président déchu, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.