L’ancien chef d’État ivoirien, Henri Konan Bédié, est mort ce mardi 1er août Abidjan, à l’âge de 89 ans.
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) a été victime d’un malaise dans son village natal de Daoukro, avant d’être transféré en urgence à la Polyclinique internationale Sainte-Anne-Marie d’Abidjan. Mais il n’a pas pu survivre.
Avant d’être porté à la tête du pays en 1993, Bédié avait assumé plusieurs fonctions, notamment d’Ambassadeur aux Etats-Unis, de ministre de l’Economie et des Finances et de président de l’Assemblée nationale, sous l’ère du président Félix Houphouët-Boigny, le «Père» de l’indépendance de la Côte d’Ivoire qu’il avait remplacé à sa mort.
Elu deux ans plus tard, lors d’un scrutin présidentiel, il sera renversé par un putsch mené par le général Robert Gueï en 1999. Mais cela n’avait pas éteint ses ambitions politiques.
Il était candidat à la présidentielle de 2010, arrivant troisième au premier tour du scrutin, il s’est rallié à la candidature d’Alassane Ouattara qui remportera les élections. Mais les deux hommes vont se séparer plus tard, à la fin du 1er mandat du président Ouattara, Bédié accusant son allié de ne pas respecter le deal qu’ils avaient conclu.
Bédié était le candidat pressenti de sa formation politique à la présidentielle de 2025. Le PDCI-RDA a salué un «grand homme d’Etat, qui n’a épargné aucun sacrifice pour la paix en Côte d’Ivoire».