Le régime algérien, cherchant à détourner l’attention de sa responsabilité dans les récents incendies criminels qui ont dévasté le département de Vgayet en Kabylie, causant la mort de dizaines de personnes, a choisi comme bouc émissaire, le directeur de la conservation des forêts, Mohamed Fateh Benslimane, qui vient d’être limogé.
Cette tactique bien connue est utilisée par la junte militaire pour se disculper tout en accusant injustement des innocents. Officiellement, le limogeage de Mohamed Fateh Benslimane est attribué à des raisons liées à la gestion des incendies récents dans la région de Kabylie, en particulier en raison de l’insuffisance des moyens mobilisés.
Cependant, la gestion des incendies de cette ampleur nécessitait des moyens aériens importants, tels que des bombardiers d’eau.
Il est donc légitime de se demander pourquoi le régime algérien n’a pas limogé le conservateur des forêts de Tizi Wezzu lors des incendies criminels de l’été 2021, qui ont causé des pertes humaines et matérielles considérables.
À cette époque, le régime avait injustement accusé les militants indépendantistes kabyles d’être responsables de la tragédie.
Par ailleurs, des rumeurs circulent selon lesquelles le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, serait furieux contre le wali de Béjaïa en raison des récents incendies qui ont ravagé plusieurs villages. Il est possible que le wali Kamal Eddine Kherbouche soit également utilisé comme bouc émissaire et limogé.
Suite aux incendies criminels de 2021 et à l’assassinat de Djamel Bensmail, la justice algérienne avait condamné à mort de manière arbitraire 54 kabyles innocents pour leur prétendue implication dans ces événements. Cependant, il est largement reconnu que ces crimes ont été organisés et perpétrés par les services secrets algériens.
Cette utilisation récurrente de boucs émissaires par le régime algérien est une stratégie visant à détourner l’attention du public et à éviter de prendre ses responsabilités dans les tragédies qui se sont produites.