L’APC (All Progressive Congress), parti au pouvoir au Nigeria, a mis fin ce 3 août à la vacance du poste à sa présidence à Abuja (capitale fédérale).
En présence du Président nigérian Bola A. Tinubu, le Conseil exécutif national du parti a porté à sa tête Abdullahi Ganduje, deux semaines après la démission de l’ex président de l’APC. Il aura pour Secrétaire national Ajibola Basiru.
Ancien Gouverneur de l’Etat fédéré de Kano (Etat fédéré-clé dans le nord du pays), Abdullahi Ganduje s’est engagé à la faveur de son élection à assurer une continuité dans les victoires électorales du parti, le tout ancré dans les idéaux de développement du Nigeria.
«Sous ma direction, la démocratie interne sera strictement respectée, avec une politique délibérée visant à engager des consultations plus larges et à rendre le parti fonctionnel tout au long de l’année», s’est engagé le politique Abdullahi Ganduje. Son autre cheval de bataille sera «l’unification des membres de l’APC afin d’obtenir le soutien du Gouvernement fédéral pour relever de manière appropriée les défis auxquels les Nigérians sont quotidiennement confrontés».
L’APC est au pouvoir dans le plus riche et plus peuplé Etat d’Afrique depuis l’élection en février 2015 de l’ex-Président Muhamadu Buhari. Ce dernier a passé deux mandats de 4 ans à la tête du Nigeria avant de passer la main fin mai 2023 à Bola A. Tinubu, ex-Gouverneur du riche Etat fédéré de Lagos. L’APC fait face à d’énormes défis de gouvernance du Nigeria: lutte contre l’insécurité généralisée, inflation, corruption, dette externe, crises humanitaire et agricole.