La Police de l’Ouganda a annoncé ce lundi 21 août, avoir arrêté quatre personnes accusées d’homosexualité, une pratique fortement réprimée dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Ces personnes ont été appréhendées dans le district de Buikwe, à l’Est du pays, avec la collaboration de la population locale. «L’opération de police a été conduite à la suite d’un renseignement d’une femme indiquant que des actes homosexuels se déroulaient dans le salon de massage», indique le porte-parole de la police, Hellen Butoto.
Deux hommes et deux femmes ont ainsi été arrêtés et sont les premières victimes de la nouvelle loi fortement répressive contre les pratiques lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et autres (LGTBQ) en Ouganda. Ladite loi prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles et qui en font la promotion.
Le texte va encore plus loin et prévoit jusqu’à la peine de mort pour ce qu’elle qualifie de «crime d’homosexualité aggravée». Malgré des pressions des partenaires internationaux dont la Banque Mondiale et des défenseurs des droits humains, l’Ouganda n’entend pas alléger son arsenal législatif anti-LGBTQ.