Le film «Barbie», une production américaine, est interdit de projection au Cameroun, sur décision de la Direction de la cinématographie et des productions audiovisuelles du ministère des Arts de la Culture (MINAC).
Les autorités camerounaises reprochent à ce film de l’Américaine Greta Gerwig, arrivé dans les salles de cinéma du Cameroun, le mois dernier, pourrait «pervertir les enfants» avec un contenu exagéré et trop en déphasage avec les réalités du pays africain.
Avant le Cameroun, d’autres pays comme l’Algérie, le Vietnam, le Liban ou encore le Koweït avaient eux aussi censuré cette production hollywoodienne pour les mêmes raisons.
Le film en question raconte l’histoire d’une poupée expulsée du monde féerique de Barbie Land et qui décide d’aller chercher le bonheur dans le monde des hommes. Mais on lui reproche sa légèreté capable d’influencer négativement les mentalités et les comportements des enfants.
Les censures de Barbie remettent sur la table le débat sur le contenu des productions occidentales servies en Afrique. Ces derniers mois, des voix se sont levées pour dénoncer l’introduction de l’homosexualité dans des dessins animés servis aux enfants africains via des chaînes du bouquet français Canal+.