Le chef de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), El Ghassim Wane a confirmé ce lundi 28 août, le maintien de la date du 31 décembre pour «la fermeture de la mission», indique un communiqué publié sur le site officiel de l’ONU.
El Ghassim Wane a toutefois indiqué que «des difficultés se sont présentées dans la mise en œuvre» de la première phase du plan de retrait.
La deuxième phase «que nous entamons maintenant (…) sera extrêmement difficile», a prévenu El Ghassim Wane, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, qui s’exprimait devant le Conseil de sécurité, réuni pour débattre de la situation dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Wane a prévenu que des difficultés subsisteront en raison du «calendrier serré» de retrait de la Mission, ainsi que de la cessation immédiate de son mandat substantiel en vertu de la résolution 2690, qui «n’a pas permis d’envisager une période de transition».
Le Chef de la Mission a également fait état de «l’impact possible de la situation au Niger sur le plan de retrait qui repose sur l’utilisation des zones de transit de Cotonou et de Lomé», précise encore le communiqué.
Le 16 juin dernier, le Mali avait demandé à l’ONU, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le «retrait sans délai» de la MINUSMA, car, la Mission «ne répond pas au défi sécuritaire au Mali». Deux semaines après, le Conseil de sécurité avait décidé de mettre fin au mandat de cette Mission à compter du 31 décembre 2023.