Le président sortant de Madagascar, Andry Rajoelina a annoncé officiellement, mercredi à Antananarivo, sa candidature à la présidentielle du 9 novembre prochain pour un second mandat, au cours d’une cérémonie qui a réuni des membres du gouvernement, des chefs des institutions, ainsi que les partisans du Tanora malaGasy Vonona (TGV), le parti au pouvoir.
«Je suis déterminé (…) Je suis prêt à vous représenter, dans tout Madagascar et être le président de tous les Malgaches», a-t-il déclaré, précisant que la Constitution lui permet de se présenter pour un second mandat. «Beaucoup a été fait pour m’empêcher d’avancer mais ça m’encourage», a-t-il laissé entendre également.
Rajoelina a profité de l’occasion pour dresser le bilan de son mandat, se vantant de ses réalisations dans différents domaines, comme pour convaincre d’emblée sur la nécessité de le réélire afin de «poursuivre les efforts commencés».
Le président sortant a évoqué dans la foulée certains sujets sensibles ayant fait la Une des médias dans le pays, comme la polémique sur sa double nationalité française et malgache, qu’il aurait soigneusement cachée mais dévoilée fin juin dernier par la presse. «Je suis de nationalité malgache, donc je peux me présenter» à l’élection, a-t-il assuré.
Le code de nationalité de Madagascar n’autorise pas la situation de bi-nationalité et l’opposition malgache frappe fort là-dessus et compte porter cette affaire devant la justice malgache.
Rajoelina 49 ans, est le 28ème candidat à se lancer dans la course à la magistrature suprême. Son dossier de candidature a été déposé ce mercredi auprès de la Haute Cour constitutionnelle, deux jours après la tenue du congrès national de son parti «TGV» du 2 au 3 septembre.