En Conseil des ministres ce 13 septembre, le Gouvernement ivoirien a minimisé la portée des critiques qui ont surgi après l’inondation constatée sur la pelouse du ‘Stade Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpé’, empêchant le match amical Côte d’Ivoire-Mali (0-0) d’aller à son terme ce mardi 12 septembre.
A quatre mois de l’ouverture de la CAN 2024 prévue le 13 janvier prochain, l’opinion ivoirienne a mal apprécié l’inondation constatée sur la pelouse du ‘Stade Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpé’, stade censé abriter le match d’ouverture et la finale de la CAN 2024.
Cette inondation qui a fait durer la rencontre amicale entre Ivoiriens et Maliens moins d’une mi-temps. Qualifié de «honte nationale», ce fait dû à une intempérie a amené des Ivoiriens à réclamer des comptes à l’Etat, au regard du déboursement de près de 20 milliards de Fcfa pour la rénovation de cette infrastructure-clé de la CAN 2024.
«C’est une pluie exceptionnelle, vous voulez qu’on sanctionne le ciel? C’est une chance que cela soit arrivé», a calmé le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, porte-parole du Gouvernement ivoirien).
Cet officiel ivoirien a classé la pluie tombée sur le stade d’Ebimpé dans le registre des rodages pré-compétition, fermant ainsi, la porte aux sanctions réclamées abondamment sur les réseaux sociaux.
«C’est une pluie que nous avons tous vécue. En tout cas, pour ce qui concerne le Porte-parole que je suis, je regarde les évènements, je vois une pluie qui n’a pas été prévue, pour laquelle les installations qui ont été créées n’étaient pas prévues.
«C’est une chance justement que cela soit arrivé», a-t-il dit, pour «tester les infrastructures avant la compétition. Donc, remercions que ce soit arrivé. Imaginons si ce n’était pas arrivé pendant la période-test, et que ce soit arrivé pendant la compétition», s’est interrogé le ministre ivoirien.
Le tirage au sort de la 34è édition de la CAN regroupant 24 sélections aura lieu à Abidjan le 12 octobre prochain.