La Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) a entamé cette semaine la seconde phase du retrait de ses troupes de la Somalie, alors que les groupes terroristes continuent d’agir dans le pays.
Dimanche 17 septembre, le commandement de l’ATMIS a annoncé avoir procédé au transfert de la base militaire de Bio Cadale, dans l’Etat de Hirshabelle, à l’Armée nationale somalienne, marquant ainsi une nouvelle étape dans son processus de retrait.
La base de Bio Cadale ainsi transmise à l’Armée somalienne est qualifiée de «stratégique, car elle constitue une zone tampon pour la ville de Jowhar, le siège administratif de l’Etat de Hirshabelle», selon une note de l’ATMIS.
Sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ATMIS a déjà réduit de 2000 hommes, l’effectif de ses soldats présents en Somalie. A la fin de ce mois de septembre, un autre groupe de 3.000 hommes devrait se retirer.
Dimanche 17 septembre, deux convois de l’ATMIS composés de soldats éthiopiens sont tombés dans des embuscades du groupe islamiste Al-Shabab. Plusieurs pertes ont été signalées parmi les soldats de la mission africaine.