Les pourparlers de paix en Libye organisés sous l’égide de l’ONU reprendront entre les représentants des deux Parlements rivaux libyens le lundi 8 juin à Skhirat, petite ville balnéaire située entre Rabat et Casablanca.
La médiation de l’Onu cherche à convaincre les deux protagonistes libyens à sceller un accord pour la formation d’un gouvernement d’union nationale et de mettre fin à la crise politique et aux affrontements armées qui sévissent en Libye.
A l’issue des travaux de la 3ème réunion du dialogue inter-libyen, clôturés hier jeudi à Alger, en présence du ministre algérien des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, le chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), Bernardino Leon a exprimé l’espoir de voir les frères-ennemis libyens parvenir rapidement à un accord à Skhirat, pour mettre fin à leurs rivalités.
En proie à une guerre civile, la Libye compte actuellement deux gouvernements et deux Parlements, l’un à Tripoli, non reconnu, et l’autre dans l’est du pays, élu et reconnu par la communauté internationale.
Pour rappel, à la mi-avril 2015, les rivaux libyens avaient tenu un quatrième round de pourparlers au cours duquel ils avaient discuté des arrangements de sécurité pour stopper les combats et fixé les termes de mise en place d’un gouvernement d’union nationale devant mettre fin aux rivalités pour le pouvoir dans un pays qui connait le chaos depuis la chute de l’ancien régime de Kadhafi.
Ce qui a compliqué davantage la situation dans ce pays pétrolier, c’est le ralliement annoncé de la rébellion libyenne à l’organisation terroriste Daesh et la prolifération des armes de guerre qui circulent librement dans le pays.