L’armée malienne a fait état ce 1er octobre sur les réseaux sociaux, de nouvelles attaques contre une position dans la localité de Bamba relevant de la région de Gao. Cette localité qui avait été déjà été attaquée début septembre 2023 par des groupes armés de l’ex-rébellion, a été encore le théâtre de «combats intenses contre des terroristes aux premières heures de ce dimanche», ajoute l’armée malienne.
Les rebelles ont annoncé de leur côté, avoir pris le contrôle de la localité de Bamba, dans un message publié sur les réseaux sociaux, au nom du Cadre stratégique permanent, une structure dominée par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), alliance de groupes séparatistes à dominante touareg.
Le Nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part de la CMA et d’une intensification des attaques jihadistes.
La Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, une alliance de groupes armés pro-gouvernementaux du Nord du Mali a condamné le 26 septembre dernier les hostilités récemment relancées contre l’armée par d’autres groupes signataires de l’accord de paix de 2015 avec le gouvernement central, exprimant un soutien «sans faille» au Gouvernement.
Dans un communiqué, la Plateforme souligne «qu’elle n’est nullement engagée dans la confrontation armée en cours ou à venir avec l’Etat du Mali. Elle les condamne et exprime un soutien sans faille» au Gouvernement.
Le Mali est confronté, depuis 2012, à la propagation jihadiste et à une profonde crise sécuritaire, humanitaire et politique. L’élection présidentielle censée marquer le retour des civils, prévue en février 2024, a été reportée «légèrement pour des raisons techniques», a récemment annoncé le pouvoir d’Assimi Goïta.