Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a été désigné et investi candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain par la coalition au pouvoir, l’Union sacrée de la nation, ce dimanche à l’issue du premier congrès de cette plateforme politique tenu dans la capitale, Kinshasa.
Le choix unanime des différents membres de la coalition en faveur de Tshisekedi n’était pas en soi une surprise, dans la mesure où non seulement le parti présidentiel, l’UDPS, mais aussi d’autres formations membres de cette Union, avaient déjà exprimé leur soutien à la candidature du président sortant.
D’après le rapporteur général du Congrès de l’Union, ce soutien a pour objectif de permettre au président Tshisekedi «d’achever ce qu’il a commencé» à la tête du pays.
Des membres influents de la coalition étaient présents au congrès dont Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense et fondateur du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Vital Kamerhe, vice-Premier ministre, ministre de l’Économie nationale et leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Bahati Lukwebo, président du Sénat et leader de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale et Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.
Félix Tshisekedi, lui-même, était absent lors de cette messe politique, en raison d’un déplacement à Lubumbashi, la deuxième ville du pays par son nombre d’habitants et son importance économique, où son passage a été précédé par celui de son Premier ministre, Sama Lukonde.
Plusieurs observateurs de l’opposition appellent les adversaires du président sortant d’opter pour un candidat unique afin de maximiser les chances de ce dernier de remporter le scrutin.