La mise en œuvre réussie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) «devrait permettre l’augmentation des opportunités d’emploi et des revenus et, surtout, une inclusion économique plus large», ont indiqué jeudi 12 octobre des participants à une rencontre sur les avantages de l’exportation dans le cadre de cette ZLECAf.
«La mise en œuvre de la ZLECAf devrait permettre la diversification des exportations, l’accroissement de la capacité de production, l’accélération de la croissance et des investissements, l’augmentation des opportunités d’emploi et des revenus et, surtout, une inclusion économique plus large», ont déclaré des intervenants.
Selon la Banque mondiale, la Zone de libre-échange continentale africaine «augmentera les revenus régionaux de 7%, soit 450 milliards de dollars, accélérera la croissance des salaires des femmes et sortira 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035».
Pour y arriver, «l’intégration et la libéralisation du commerce doivent s’accompagner de programmes visant à soutenir l’industrialisation de l’Afrique, les chaînes de valeur régionales et le développement des infrastructures», ont indiqué les participants précités.
Evoquant la région d’Afrique australe, ils ont insisté qu’un engagement continu avec l’Union douanière de cette région et d’autres membres de la Zone de libre échange sur les règles d’origine qui soutiendront les objectifs d’industrialisation de l’Afrique est indispensable.
La ZLECAf a pour objectif de stimuler le commerce intra-africain de 52,3% d’ici 2025, en éliminant les droits d’importation et de doubler ce commerce si les barrières non tarifaires sont réduites. La Zone devrait également augmenter les revenus de l’Afrique jusqu’à 450 milliards de dollars d’ici 2035, selon le FMI.