Des conférenciers ont indiqué mardi 17 octobre que l’économie de l’hydrogène vert joue un rôle de premier plan dans la transition énergétique juste des pays africains et dans leur développement.
«Pour que le monde puisse limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 degré Celsius, l’hydrogène vert devra constituer 10 à 20% du mix énergétique mondial», soutiennent les participants à la deuxième édition du Sommet sur l’hydrogène vert dans Le Cap (1470 km de Pretoria). Relevant que 64 pays, représentant 89% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont annoncé des objectifs de zéro émission nette d’ici 2050.
Ils ont reconnu les efforts de collaboration déployés par le biais de l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert, qui comprend le Maroc, l’Égypte, le Kenya, la Mauritanie, la Namibie, l’Éthiopie, l’Angola et l’Afrique du Sud.
«Une coopération étroite entre les partenaires publics, privés et financiers sera essentielle pour libérer le potentiel de l’hydrogène vert dans le continent. Cela permettra une demande nationale et internationale à grande échelle d’hydrogène vert et renforcera la coopération en matière d’infrastructures de production, de stockage et de distribution d’hydrogène vert», soutiennent-ils encore. Les participants avancent que si les investissements étaient considérablement accrus, l’hydrogène vert pourrait fournir l’équivalent de plus d’un tiers de la consommation énergétique actuelle de l’Afrique, augmenter le PIB collectif, améliorer l’approvisionnement en eau potable et responsabiliser les communautés.
Citant le cas de l’Afrique du Sud, l’un des gros pollueurs qui tire 80% de son électricité du charbon, les participants ont souligné que l’hydrogène vert a le potentiel de supprimer 10 à 15% de ses émissions nationales et de contribuer à sa sécurité énergétique à long terme.