Le gouvernement de la République centrafricaine a organisé, sous l’égide du ministère de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local, un atelier de relecture de l’avant-projet du nouveau Code électoral, du 16 au 18 octobre, avec le soutien de certains partenaires internationaux dont la Mission onusienne dans le pays (MINUSCA), a annoncé cette dernière jeudi dans un communiqué.
Le comité de relecture était composé de cadres du ministère, de membres de partis politiques, de la société civile, et de l’Autorité nationale des Élections.
Selon le ministre de l’Administration du territoire, Bruno Yapande, l’objectif de la relecture est d’harmoniser le Code électoral avec «les nouvelles dispositions de la Constitution du 30 aout 2023 sur les élections et le cadre juridique dans son ensemble».
Le texte devra être approuvé en Conseil des ministres avant d’être soumis à l’Assemblée nationale pour adoption. Yapande se serait engagé à saisir l’Assemblée Nationale «au cours de la session parlementaire en cours pour permettre à l’Autorité nationale des élections de disposer de l’outil qu’il faut pour l’accomplissement des opérations électorales».
Le Directeur de l’Assistance électorale de la MINUSCA, Arsène Gbaguidi, a estimé que la relecture de l’avant-projet «constitue l’une des conditions sine qua non pour l’organisation sereine des élections locales d’octobre 2024».
Il a rassuré sur la disponibilité de la MINUSCA, en conformité avec son mandat, «pour continuer à jouer le rôle positif qui est le sien, aux côtés du gouvernement (…) pour la création urgente des conditions favorables à des élections locales inclusives, apaisées, crédibles, et sans violence».