La première édition du ‘Lomé Peace & Security Forum’ organisée dans la capitale togolaise Lomé, sous le thème «Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique?”, s’est achevée hier dimanche.
La rencontre internationale organisée ces 21 et 22 octobre a été marquée par plusieurs panels. Elle se voulait un cadre africain d’échanges et de partage d’expériences sur la paix, la sécurité et l’avenir du continent africain.
La rencontre a vu la participation des représentants de Gouvernements africains et non africains, des acteurs d’organisations de la Société civile, le Commissaire aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine (A. Bankole), ainsi que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simâo.
«Le présent Forum se veut être une opportunité d’échanges éclairés et de réflexions partagées sur la nécessaire appropriation endogène de notre démarche collective de consolidation démocratique. C’est un espace propice à l’éclosion de propositions de pertinence audacieuse et de réalisme», a déclaré à l’ouverture des travaux, le Premier ministre togolais, Victoire Tomegah-Dogbé.
Le Forum de Lomé se tient dans un contexte d’une vague de coups d’État dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, au Niger ou encore en Guinée-Conakry.
Ces coups d’Etat «empêchent des perspectives sereines de développement harmonieux dans ces pays», a ajouté Mme Sidémého Dogbé.
Le forum se tient également au moment où le Togo préside une nouvelle session de consultation entre les parties en conflit au Darfour.
Une précédente mission de facilitation du Togo avait permis la libération de 46 militaires ivoiriens début 2023, des militaires emprisonnés à Bamako et soupçonnés par la junte au pouvoir au Mali d’être «des mercenaires».