Les vecteurs aériens de l’Armée burkinabè ont calciné jeudi 26 octobre, à Touka (dans la région sahélienne), plusieurs dizaines de terroristes qui voulaient attaquer un convoi militaire qui revenait d’Arbinda, a indiqué l’armée.
D’après l’armée, des dizaines de terroristes ont pris position aux environs de Touka sur l’axe Arbinda-Dori, pour tendre une embuscade au convoi qui venait de livrer aux populations d’Arbinda des denrées alimentaires et d’autres produits de première nécessité.
Depuis 2015, dans la foulée du Mali et du Niger voisins, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes jihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda.
Ces violences ont fait à ce jour, plus de 17.000 morts civils et militaires depuis huit ans, dont plus de 6.000 depuis le début de l’année 2023, selon l’ONG Acled qui répertorie les victimes des conflits dans le monde.
Ces violences ont en outre, entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays, précisent les ONG.
Le Président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé ce 26 octobre un décret portant création de sept Brigades d’intervention rapide (BIR) dans les régions du Sud-ouest, du Nord, de l’Ouest et de l’Est du pays afin d’intensifier la lutte contre le terrorisme.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), ces BIR seront aussi chargées d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme, de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure et de préserver et perpétuer les traditions militaires, d’après la même source.
Mercredi 25 octobre, en Conseil des ministres, le Gouvernement de la transition burkinabè a également adopté un décret portant création des Groupements d’unités mobiles d’interventions (GUMI) de la Police nationale.