La Cour constitutionnelle en République démocratique du Congo (RDC) a validé ce lundi 30 octobre, la liste de 24 candidats à la présidentielle de décembre 2023, dont celle de l’opposant Moïse Katumbi, retenus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette Cour avait été saisie par d’autres candidats pour invalider la candidature de l’homme d’affaires et leader de la coalition «Ensemble pour la République», au motif que sa nationalité congolaise n’est plus valable après avoir acquis une seconde nationalité italienne, mais la haute juridiction congolaise n’a pas été convaincue par les motifs invoqués et a validé la candidature de Katumbi.
L’accusation n’a produit devant la Cour «ni une décision des autorités italiennes reconnaissant cette nationalité à Moïse Katumbi, ni une quelconque décision d’autorités étrangères (lui) attribuant une autre nationalité que la nationalité congolaise», a expliqué l’avocat de Moïse Katumbi, Me Hervé Diakiese.
Le chef de file de la coalition «Ensemble pour le changement» sera donc dans la course à la magistrature suprême en décembre 2023, et se présentera même comme l’un des principaux obstacles à une réélection du Chef de l’Etat sortant, Félix Tshisekedi pour un nouveau mandat.