Les Nations unies, l’Union européenne et d’autres donateurs ont conclu ce mercredi, avec le gouvernement somalien, six nouveaux programmes de développement consistant en le financement de divers projets socio-économiques dans le pays.
La Somalie est toujours dans la recherche de sa stabilité et de son développement depuis que la guerre civile a entravé son économie à partir des années 1991.
Avec l’appui de la communauté internationale, elle vient de lancer les nouveaux programmes susceptibles de booster le développement du pays. Paraphés ce mercredi 17 juin, les six nouveaux programmes menés par le biais du Mécanisme de développement et de reconstruction de Somalie (SDRF), entrent en principe dans le cadre du Pacte de nouvelle donne somalien. Ils devraient soutenir les objectifs clé de la Vision 2016 du gouvernement de Mogadiscio.
Plus de 106 millions de dollars ont été déjà promis par plusieurs partenaires (dont l’UE) pour financer, sur trois ans, ces programmes prioritaires.
Les autorités somaliennes attendent beaucoup des retombées de ces projets, tant sur le plan de la stabilité des institutions de l’Etat qu’au niveau de vie de la population.
La Somalie peut aussi se réjouir du soutien, cette fois-ci militaire, de son voisin kenyan. En effet, malgré les attaques essuyées ces derniers temps de la part des islamistes Shebab, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, vient de réaffirmer qu’il ne renoncera pas à son engagement dans le cadre de la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).
«Le contingent kényan restera en Somalie pour combattre les islamistes Shebab». «Ils continueront leur mission de soutien à la stabilisation» du pays, a-t-il affirmé ce mercredi. Une manière aussi de démentir les spéculations selon lesquelles le Kenya serait en train de réfléchir sur un possible retrait de ses troupes après une série d’incursions islamistes dans son pays.
Rappelons que c’est depuis que les troupes kenyanes sont entrées en Somalie pour participer aux combats contre la secte islamiste Shebab que le Kenya est devenu la cible de ces islamistes. Mais Uhuru Kenyatta refuse de se laisser effrayer.